Proverbes 9.10 LSG
10 Le commencement de la sagesse, c’est la crainte de l’Éternel; Et la science des saints, c’est l’intelligence.
Définition biblique de la crainte de Dieu :
La crainte de Dieu, c’est reconnaître Dieu comme le Créateur, le Juge, et le Seigneur, et lui répondre par l’obéissance, la soumission, l’amour et la confiance
Le processus de régression spirituelle et la crainte de Dieu
La première mention de la crainte : une peur liée à la chute
Genèse 3.10 : « J’ai entendu ta voix dans le jardin, et j’ai eu peur… »
- La première fois que le mot « crainte » apparaît dans la Bible, c’est dans la bouche d’Adam.
- Il ne s’agit pas ici de la sainte crainte respectueuse de Dieu, mais bien d’une peur née de la désobéissance.
- ➕ Exemple actuel : Il en est de même aujourd’hui quand un enfant a cassé quelque chose : il fuit son parent non pas parce que le parent est méchant, mais parce qu’il a honte et peur des conséquences.
La crainte mauvaise naît d’un processus de régression spirituelle
Dieu ne change pas. Mais c’est notre perception de Lui qui change, influencée par :
- Nos fautes,
- Nos blessures,
- Nos compromis.
C’est un chemin de régression que nous allons examiner pas à pas :
Genèse 3.1–11 LSG
1 Le serpent était le plus rusé de tous les animaux des champs, que l’Éternel Dieu avait faits. Il dit à la femme: Dieu a-t-il réellement dit: Vous ne mangerez pas de tous les arbres du jardin?
2 La femme répondit au serpent: Nous mangeons du fruit des arbres du jardin.
3 Mais quant au fruit de l’arbre qui est au milieu du jardin, Dieu a dit: Vous n’en mangerez point et vous n’y toucherez point, de peur que vous ne mouriez.
4 Alors le serpent dit à la femme: Vous ne mourrez point;
5 mais Dieu sait que, le jour où vous en mangerez, vos yeux s’ouvriront, et que vous serez comme des dieux, connaissant le bien et le mal.
6 La femme vit que l’arbre était bon à manger et agréable à la vue, et qu’il était précieux pour ouvrir l’intelligence; elle prit de son fruit, et en mangea; elle en donna aussi à son mari, qui était auprès d’elle, et il en mangea.
7 Les yeux de l’un et de l’autre s’ouvrirent, ils connurent qu’ils étaient nus, et ayant cousu des feuilles de figuier, ils s’en firent des ceintures.
8 Alors ils entendirent la voix de l’Éternel Dieu, qui parcourait le jardin vers le soir, et l’homme et sa femme se cachèrent loin de la face de l’Éternel Dieu, au milieu des arbres du jardin.
9 Mais l’Éternel Dieu appela l’homme, et lui dit: Où es-tu?
10 Il répondit: J’ai entendu ta voix dans le jardin, et j’ai eu peur, parce que je suis nu, et je me suis caché.
11 Et l’Éternel Dieu dit: Qui t’a appris que tu es nu? Est-ce que tu as mangé de l’arbre dont je t’avais défendu de manger?
Genèse 3.21 LSG
21 L’Éternel Dieu fit à Adam et à sa femme des habits de peau, et il les en revêtit.
La peur surgit précisément au moment où Dieu cherche à reprendre contact avec Adam et Ève. Ce n’est pas Dieu qui s’est éloigné d’eux, mais eux qui, après avoir péché, ont changé leur manière de percevoir Dieu.
Et ce phénomène n’est pas réservé à la Genèse. Je le vois encore aujourd’hui, dans de nombreuses situations : Dieu ne change pas – Il reste le même hier, aujourd’hui et éternellement (Hébreux 13.8). Mais ce qui change, c’est notre regard sur Lui. Ce sont les circonstances, les blessures, les fautes, les mensonges du diable, qui viennent troubler notre image de Dieu.
Ainsi, lorsque la voix de Dieu retentit – parfois à travers Sa Parole, un message, une conviction intérieure ou même un silence pesant – au lieu de nous réjouir, nous avons peur. Une peur qui nous pousse à fuir au lieu de nous approcher.
Et soyons honnêtes : il arrive que cette peur devienne si forte, si pesante, qu’on finit par ne plus vouloir entendre la voix de Dieu du tout.
On ferme nos oreilles, on évite les temps de prière, on néglige les cultes, on « zappe » les moments d’intimité avec le Seigneur. Pourquoi ? Parce que dans notre cœur, quelque chose s’est brisé.
Alors la question se pose : comment en arrive-t-on là ?
Quel est ce mécanisme intérieur qui nous conduit de la communion à la fuite, de l’intimité à la peur ?
Ces dernières semaines, nous avons vu que nous sommes, par nature, des êtres charnels, influencés par nos émotions, nos sens, nos raisonnements humains.
Mais Dieu nous appelle à grandir, à mûrir, à passer de l’état charnel à l’état spirituel.
Nous avons étudié le processus par lequel le croyant peut devenir un homme ou une femme spirituel(le), conduit(e) par l’Esprit et non par la chair.
Aujourd’hui, j’aimerais qu’on regarde ensemble le chemin inverse :
Comment un cœur qui était en paix avec Dieu peut-il glisser vers la peur, la fuite et le silence intérieur ?
Comment en vient-on à se cacher, à s’éloigner, à se couper de la voix du Père ?
Et surtout, comment revenir ?
Car Dieu ne cesse d’appeler : « Où es-tu ? »
Genèse 3.1 LSG
1 Le serpent était le plus rusé de tous les animaux des champs, que l’Éternel Dieu avait faits. Il dit à la femme: Dieu a-t-il réellement dit: Vous ne mangerez pas de tous les arbres du jardin?
I. Tout commence par une porte ouverte
« Le serpent était le plus rusé… Il dit à la femme: Dieu a-t-il réellement dit… »
- Le jardin était un lieu pur, saint, gardé.
- Le serpent entre, parce qu’une porte a été laissée ouverte.
- Pour Ève, c’est une curiosité, un manque de vigilance.
- Pour nous, ce sont :
- Des pensées entretenues,
- Des influences tolérées,
- Des amitiés toxiques non examinées,
- Des compromis non confessés.
Proverbes 4.23 LSG
23 Garde ton coeur plus que toute autre chose, Car de lui viennent les sources de la vie.
Application : Quel serpent laissons-nous rôder dans notre jardin intérieur ?
II. Remettre en question la parole de Dieu
Genèse 2.16–17 LSG
16 L’Éternel Dieu donna cet ordre à l’homme: Tu pourras manger de tous les arbres du jardin;
17 mais tu ne mangeras pas de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, car le jour où tu en mangeras, tu mourras.
Dès cette première phrase, Satan remet en question la Parole de Dieu, non pas frontalement, mais subtilement. Il ne nie pas tout de suite, il sème le doute.
Ce doute est encore plus dangereux qu’un simple mensonge. Il rend la voix de Dieu floue, il pousse à l’interprétation personnelle, à l’incertitude, à l’instabilité. Et cela nous affaiblit intérieurement.
Ce qu’il faut bien comprendre ici, c’est que Dieu parle toujours avec confiance, clarté et espérance. Il est optimiste.
Il dit à Adam : « Tu pourras manger de TOUS les arbres du jardin… sauf un. »
Il commence par l’abondance, la liberté, la bénédiction. Il pose une limite claire, mais dans un contexte de générosité.
Satan, lui, inverse le regard. Il commence par la limite : « Dieu vous a interdit tous les arbres ? »
Il présente Dieu comme un Dieu sévère, restrictif, frustrant.
- Là où Dieu libère, Satan enferme.
- Là où Dieu offre, Satan insinue qu’Il retient.
- Là où Dieu dit : « tu peux », Satan murmure : « tu ne peux pas… »
Exemple concret aujourd’hui :
Un jeune chrétien peut lire dans la Bible que Dieu l’appelle à garder son corps dans la pureté avant le mariage.
Dieu dit cela dans une optique de protection, d’amour, de bénédiction pour le couple futur.
Mais Satan va venir dire : « Dieu t’empêche d’aimer, Il veut que tu sois frustré, Il t’impose des règles dépassées… »
Il transforme une parole de vie en message de condamnation.
Ce même mécanisme peut se produire dans notre appel, notre service, nos relations, même dans notre vision de nous-mêmes.
Dieu nous dit : « Tu es une nouvelle créature, tu es mon enfant. »
Et l’ennemi vient dire : « Tu n’as pas changé. Tu n’y arriveras jamais. Regarde ton passé… »
Exemple : Le travail et la provision
Dieu dit dans Sa Parole :
« Mon Dieu pourvoira à tous vos besoins selon sa richesse, avec gloire, en Jésus-Christ. » (Philippiens 4.19)
C’est une promesse pleine d’espérance et de confiance : Dieu est Celui qui prend soin, qui ouvre des portes, qui soutient ses enfants dans leurs besoins matériels et professionnels.
Mais que fait l’ennemi ? Il vient semer une pensée comme :
« Tu n’as pas assez de ressources. Tu ne t’en sortiras pas. Regarde les autres, ils s’en sortent mieux. Dieu t’a oublié. Tu vas échouer. »
Il détourne notre attention de la promesse divine, et la place sur les circonstances visibles : les factures, les refus de candidature, la peur de manquer…
Cela peut amener une personne à accepter un compromis, comme mentir sur un CV, travailler dans un domaine contraire à ses valeurs, ou négliger sa famille ou sa vie spirituelle pour « assurer » ses besoins.
Pourtant, Dieu n’a pas changé. Il dit encore : « Cherchez d’abord le royaume et la justice de Dieu, et toutes ces choses vous seront données par-dessus. » (Matthieu 6.33)
Mais le doute, lorsqu’il entre dans notre cœur, nous pousse à croire que Dieu ne pourvoira pas, et que nous devons prendre les choses en main sans Lui.
Il faut apprendre à reconnaître la tonalité :
- Quand une voix nous pousse à la foi, la paix, l’espérance, l’obéissance confiante, elle vient de Dieu.
- Quand une voix sème le doute, la peur, la suspicion ou la culpabilité sans issue, elle vient de l’ennemi.
III. Voir avec les yeux de la chair
Genèse 3.3 LSG
3 Mais quant au fruit de l’arbre qui est au milieu du jardin, Dieu a dit: Vous n’en mangerez point et vous n’y toucherez point, de peur que vous ne mouriez.
Il n’a jamais été question de ne pas toucher à l’arbre. C’est une exagération, un ajout humain au commandement divin. Et cette exagération, si elle peut paraître protectrice ou prudente, ouvre en réalité une brèche dangereuse.
Pourquoi ? Parce qu’en rajoutant à ce que Dieu a dit, on finit par perdre de vue l’essentiel. On remplace la voix de Dieu par nos propres interprétations, nos propres règles, souvent motivées par la peur ou par un excès de prudence charnelle.
Cela arrive aussi dans nos vies spirituelles : on commence par vouloir bien faire, mais on introduit des « vous n’y toucherez point », « vous ne regarderez point », « vous ne fréquenterez plus un tel », « vous ne devrez pas faire ceci ou cela »… sans que cela ne soit vraiment inspiré de Dieu.
Ce que nous voyons ici, c’est un mécanisme charnel, une forme de légalisme déguisé, où l’homme veut se protéger, non plus par la foi, mais par des barrières humaines.
Et il y a un autre point important ici : le commandement originel a été donné à Adam, pas à Ève. C’est Adam qui avait la responsabilité de transmettre fidèlement ce que Dieu avait dit.
Dieu l’a voulu ainsi. Ce n’est pas une erreur de transmission, c’est une organisation voulue, un modèle d’autorité qui commence à apparaître dès les premiers chapitres de la Bible.
Cela nous introduit à une réflexion que nous développerons sans doute dans une série future sur l’autorité :
Que se passe-t-il lorsque ceux à qui Dieu donne la charge de transmettre Sa Parole y ajoutent des éléments qui ne viennent pas de Lui ?
Cela crée de la confusion, de la méfiance… et dans certains cas, cela ouvre la porte au doute et à la rébellion.
Mais pourquoi tombons-nous dans ce piège ? Parce que notre chair reprend le dessus.
Et notre chair, c’est notre point faible : elle veut se sécuriser, elle veut maîtriser, elle veut éviter les risques. Mais dans cette quête de contrôle, elle sort du cadre divin.
IV. La séduction : le moteur silencieux de la régression
Genèse 3.6 LSG
6 La femme vit que l’arbre était bon à manger et agréable à la vue, et qu’il était précieux pour ouvrir l’intelligence; elle prit de son fruit, et en mangea; elle en donna aussi à son mari, qui était auprès d’elle, et il en mangea.
Ce verset nous montre clairement que la chute ne s’est pas produite brutalement, mais progressivement, à travers un processus de séduction.
La séduction ici est sensorielle (agréable à la vue), intellectuelle (précieux pour ouvrir l’intelligence), émotionnelle (désir suscité). Elle agit sur l’âme et la chair, pas sur l’esprit.
Ce n’est pas d’abord le fruit qui est mauvais — c’est le désir détourné qui naît dans le cœur.
La séduction est souvent le premier pas vers la désobéissance.
Ce que Satan ne peut pas nous faire faire par la force, il cherche à le faire par l’attirance, par le désir.
Et c’est là que Jésus, dans Matthieu 5.28, va aller plus loin en disant :
« Quiconque regarde une femme pour la convoiter a déjà commis un adultère avec elle dans son cœur. »
Ce que Jésus dénonce, ce n’est pas simplement l’acte extérieur, mais l’origine du péché : le regard, le désir, l’intention.
Il veut nous apprendre à discerner le début du processus, le moment où notre regard, notre intérêt ou notre attirance se détournent de Dieu.
Aujourd’hui, la séduction est partout.
Elle peut être dans une publicité, dans un style de vie mis en avant, dans un discours populaire, sur les réseaux sociaux.
Elle nous dit : « Tu mérites mieux. Tu as droit à plus. Ce que Dieu dit est trop strict, trop lent, trop exigeant. »
Un chrétien peut être séduit par :
- un emploi lucratif mais contraire à ses valeurs ;
- une relation affective hors de la volonté de Dieu ;
- une théologie qui flatte l’ego plutôt que de transformer le cœur ;
- ou même une forme de succès spirituel sans croix, sans obéissance réelle.
La séduction ouvre la porte au compromis, puis à la chute.
Elle nous détourne de la simplicité de l’obéissance, et crée en nous un attachement à ce qui plaît aux yeux, mais qui nous éloigne du cœur de Dieu.
V. Tenter de se couvrir soi-même
Genèse 3.7 LSG
7 Les yeux de l’un et de l’autre s’ouvrirent, ils connurent qu’ils étaient nus, et ayant cousu des feuilles de figuier, ils s’en firent des ceintures.
La première réaction de l’homme et de la femme après avoir péché n’est pas la repentance, mais la dissimulation.
Ils essaient de gérer leur culpabilité par eux-mêmes, de se fabriquer un masque, une protection artificielle qui ne résout rien mais camoufle le problème.
Cela représente nos tentatives humaines pour paraître bien :
- Nos faux raisonnements : « Ce n’est pas si grave, tout le monde le fait… »
- Nos justifications spirituelles : « C’est pour le bien du ministère… » ou « Dieu connaît mon cœur… »
- Nos apparences religieuses : on continue à prier, chanter, servir… mais intérieurement, le lien avec Dieu est rompu.
Exemple concret :
Quelqu’un peut continuer à exercer un rôle visible dans l’église — prêcher, diriger la louange, donner des conseils…
Mais son cœur est blessé, endurci, ou dans le compromis. Il agit par routine, non par communion.
Il s’habille de « feuilles de figuier », mais il est nu spirituellement.
Ce que nous appelons parfois « justice » ou « équilibre » n’est souvent que masque pour fuir la vérité.
Dieu ne cherche pas des chrétiens parfaits, mais des cœurs sincères. Il ne veut pas des feuilles cousues, mais un cœur dénudé, vulnérable et vrai.
VI. Fuir la présence de Dieu
“Ils se cachèrent loin de la face de l’Éternel Dieu…”
Dieu ne change pas ses habitudes. Il descend dans le jardin, comme à son habitude, pour marcher avec l’homme.
Mais cette fois, l’homme fuit.
Pourquoi ?
Parce que pour la première fois, il se sent nu, exposé, indigne.
Adam dit : “J’ai eu peur… je suis nu… je me suis caché.”
Il ne dit pas : “J’ai péché”, mais il décrit son état intérieur : peur, honte, séparation.
La peur ne vient pas de Dieu, mais de la culpabilité non résolue.
1 Jean 4.18 LSG
18 La crainte n’est pas dans l’amour, mais l’amour parfait bannit la crainte; car la crainte suppose un châtiment, et celui qui craint n’est pas parfait dans l’amour.
Tant que notre conscience n’est pas purifiée, nous interprétons la voix de Dieu comme une menace, non comme une invitation à la grâce.
Et alors commence un cycle dangereux :
- on fuit Dieu,
- on se coupe de sa Parole,
- on évite la prière,
- on s’éloigne de la communion fraternelle,
- on devient insensible… puis froid… puis dur.
Mais Dieu ne s’arrête pas à notre fuite. Il continue à appeler : “Où es-tu ?”
Ce n’est pas une question géographique, mais relationnelle. Dieu demande : “Pourquoi n’es-tu plus là où nous avions l’habitude d’être ensemble ?”
VII. Dieu couvre malgré tout
“L’Éternel Dieu fit à Adam et à sa femme des habits de peau, et il les en revêtit.”
C’est l’un des versets les plus remplis de grâce et de prophétie.
Dieu ne se contente pas de constater la faute. Il prend l’initiative de réparer.
Mais pour couvrir, il faut un sacrifice.
Un animal a dû mourir pour que l’homme soit revêtu.
C’est la première image du sang versé pour le pardon.
Hébreux 9.22 LSG
22 Et presque tout, d’après la loi, est purifié avec du sang, et sans effusion de sang il n’y a pas de pardon.
Ces vêtements de peau sont un acte prophétique : une préfiguration du sacrifice de Jésus, l’Agneau de Dieu.
Ce n’est pas l’homme qui demande pardon — c’est Dieu qui prépare la rédemption.
Romains 5.8 LSG
8 Mais Dieu prouve son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous.
Même quand nous chutons, Dieu ne nous abandonne pas. Il veut nous revêtir, nous restaurer, nous réconcilier.
Où es-tu ?
Genèse 3.9 LSG
9 Mais l’Éternel Dieu appela l’homme, et lui dit: Où es-tu?
Dieu ne cherche pas à exposer pour condamner, mais pour restaurer.
Il appelle encore aujourd’hui :
À toi qui m’écoutes, qui lis ces paroles —
Est-ce que quelque chose s’est interposé entre toi et Dieu ?
Te caches-tu derrière des activités, des justifications, des apparences ?
Dieu ne cherche pas ta performance, mais ton cœur.
Il veut te revêtir, te purifier, te relever.
Aujourd’hui, viens comme tu es.
Ne te cache plus.
Ne couvre plus ta blessure avec des feuilles fragiles.
Laisse Christ te couvrir de sa justice.